J'ai déjà utilisé de la colle à pare-brise (quand je retapais ma Renault Rodéo) par des températures assez basses, un hiver à Montpellier, donc plutôt plus chaud qu'ici, je sais que cette colle est extrêmement épaisse, surtout quand il fait froid. Elle se présent en cartouches, et son application est bien-sur faisable au pistolet manuel, mais je n'en ai pas un bon souvenir. Et comme je suis, par nature, super fainéant (sinon je fabriquerai un vélo, pas une voiture !), j'ai aussi acheté une pompe pneumatique pour les colles en cartouches. Et là non plus, je ne le regrette pas : quel bonheur ! Vraiment, j'adore les outils pneumatiques !
Donc dégraissage de tubes à l'alcool, pour que la colle tienne, repolissage du plancher, et dégraissage au white spirit d'abord (j'utilisais mes gants pleins d'huile moteur jusque là, donc il y a des traces !), puis à l'alcool.
J’arrondis aussi les 4 coins, j trouve que c'est mieux, et rien ne dépasse.
Le grand moment est arrivé : j'encolle les tubes avec un cordon de colle à pare-brise, et je prend bien soin de faire un cordon circulaire autour de chaque trou pour éviter, les entrées d'eau ou d'humidité dans le tube
Je replace alors le plancher, et réutilise des rivets comme pions de positionnement. Ça marche bien. Je rivette alors les 6 coins et des points intermédiaires, pour bien tout fixer, et rivette alors tous les trous. Je met de la colle sur chaque rivet, pour éviter tant que faire se peut le contact entre eux (en alu) et le tube (en acier) afin d'éviter la corrosion électrolytique. Ça devrait permettre de rendre les jonctions bien étanches aussi.
Et là, le pistolet à rivetr pneumatique, quel bonheur aussi ! Super facile, super rapide. Quand je vois la tannée que ça été de percer tous ces trous, je suis bien content de ne pas mettre d'effort dans le rivetage. Je n'imagine même pas ce que ce doit être de faire ça avec une riveteuse manuelle.
Une fois le plancher riveté, j'ai toujours un espace entre le tube du tunnel de transmission soudé un peu haut, et le plancher, que je combe à la colle. Le rivet le plus proche a l'air d'être bien en place. Pareil autour des pattes de fixation de l'échappement : je bouche les trous à la colle à pare-brise, pour que le plancher soit bien étanche.
Il faut maintenant nettoyer les débordement de colle, sur les contours, et sur certains rivets. Ce produit est vraiment immonde, on s'en met partout, ça colle, c'est épais, bref : terrible. Je sais d'expérience, du temps de la Rodéo, que l'alcool (type alcool à brûler) fonctionne super bien pour nettoyer les traces fraîches. Ca prend du temps et beaucoup de chiffons, mais j'arrive à retrouver un plancher immaculé.
Je passe alors sous le châssis pour nettoyer les débordements, à l’intérieur de l'habitacle cette fois, c'est encore plus important car eux seront visibles. J’utilise pour ça un petit "coin" en plastique souple, vendu dans les magasins de bricolage pour faire des beaux joints de silicone dans la cuisine ou la salle de bain. Et ça marche bien, même avec cette colle immonde !
Voilà, le plancher côté conducteur est en place. Demain, je refais tout ça, deuis le perçage jusqu'au nettoyage, pour le plancher côté passager.
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